La loi du 9 juin 1999 garantit le droit à l’accès aux soins palliatifs pour tout individu. Les soins palliatifs représentent un dispositif d’accompagnement en fin de vie des personnes atteintes d’une maladie grave, évolutive ou terminale. Ils ont pour objectif de minorer la douleur ou tout autre symptôme incommodant résultant de la maladie. Les soins palliatifs ne visent pas seulement à améliorer la qualité de vie du malade, mais également de ses proches en souffrance également. Ces derniers bénéficient à travers les soins palliatifs d’un accompagnement et d’une compréhension de la maladie voire leur cheminement du deuil (comme l’explique Yves Alphé).
En revanche les soins palliatifs ne provoquent pas délibérément la mort et ne sont pas synonymes de « soins de fin de vie », contrairement à ce qui peut être lu/dit/cru. En effet, les malades bénéficiant de ce type de soins peuvent tout à fait encore vivre quelques années malgré l’installation de la maladie, ce qui n’est pas le cas des patients bénéficiant de soins de fin de vie.
Qui participe aux soins palliatifs
Des soignants contribuent à cette démarche à la fois pour le malade et pour ses proches. Par ailleurs, des bénévoles sont également présents pour assurer plusieurs fonctions. Ils sont formés et encadrés par une association d’accompagnement de la maladie dont souffre le patient en soins palliatifs et de la fin de vie. Ce bénévolat est prévu dans la loi de 1999 précédemment évoquée ainsi que dans le Code de santé publique.
Où prodigue-t-on des soins palliatifs ?
Ces soins peuvent être pratiqués aussi bien à domicile qu’en milieu hospitalier. Il existe ainsi des unités de soins palliatifs, des équipes mobiles de soins palliatifs, des réseaux de maintien à domicile ainsi que d’autres structures telles que l’hospitalisation à domicile.