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Écrit par Admin

En France, on estime à plus d’un demi-million le nombre de personnes souffrant de schizophrénie. Mais ce trouble psychotique, pourtant répandu, souffre d’idées reçues liées à sa représentation erronée dans la culture populaire. En guise de préambule, il est important de noter que la schizophrénie n’est pas un trouble de la personnalité multiple. Le point avec Emile Henneguelle, médecin psychiatre au Mans.

Troubles de la concentration et troubles de la mémoire

Ses principales caractéristiques sont des hallucinations, qui peuvent être auditives ou visuelles, une mise en retrait, des troubles de la communication, ainsi que des idées délirantes. Si votre adolescent souffre de ces symptômes, ou si vous-même en pâtissez, il est important de consulter un medecin au plus vite. Outre les symptômes précédemment cités, le patient souffrant de schizophrénie peut présenter des troubles de concentration. Il peut avoir du mal à se concentrer, par exemple sur ses cours ou sur le déroulé d’un film. Des troubles de la mémoire et une désorganisation de la pensée sont souvent notés.

Quels que soient les symptômes observés, il est vivement conseillé de commencer par la consultation d'un médecin généraliste. Bien souvent, le medecin generaliste aura l’avantage d’avoir connu le patient avant que son trouble ne se déclare.

Le médecin généraliste, une étape préliminaire

En général, les premiers symptômes de la schizophrénie commencent à apparaître à l’adolescence. Dans la plupart des cas, ils deviennent handicapants avant que le patient ait 19 ans. En tant que praticien de famille, le généraliste pourra généralement comparer l’état préalable du patient à son état actuel. Sur cette base, il saura effectuer un premier diagnostic.

Le docteur saura écouter les symptômes que le patient ou un proche lui décrira. En tant que medecin generaliste, il en tirera les conclusions opportunes. S’il le juge nécessaire, il référera le patient à un confrère spécialiste des troubles mentaux.

Prendre rendez-vous avec un spécialiste

Une fois que le patient aura été référé à un psychiatre comme Emile Henneguelle, il faudra prendre rendez-vous avec ce dernier. Les adresses ne manquent pas sur Le Mans. Il est important de ne pas dramatiser outre mesure la consultation de ce type de professionnel. Ce dernier est un medecin comme les autres. Sa particularité est d’être spécialisé dans les troubles mentaux. En tant que professionnel, il saura écouter le patient. Le cas échéant, il saura lui prescrire le traitement adapté.

Comme tout médecin, le psychiatre est tenu au secret professionnel. Le patient pourra donc se livrer en toute liberté. Le spécialiste effectuera son diagnostic avec rigueur et de façon professionnelle. Il saura distinguer la schizophrénie d’autres psychoses et d’autres troubles de la personnalité.

À propos du diagnostic

Pour le patient et ses proches, il est important de comprendre que la schizophrénie ne se manifeste pas de la même façon chez toutes les personnes. Pour que le diagnostic de schizophrénie soit établi, le spécialiste étudiera, entre autres, la durée des symptômes.

Emile Henneguelle: poser un diagnostic

Pour porter le diagnostic de schizophrénie, ces symptômes devront durer depuis six mois au minimum. Ils seront étudiés selon leurs conséquences négatives sur la sociabilité du patient. Vie de famille, comportement scolaire, problèmes amicaux ou professionnels… Avant d’établir le diagnostic, il faudra écarter d’autres troubles comme la dépression, les troubles de la thyroïde ou l’épilepsie.

Il est commun qu’un adolescent se réfugie dans son monde. Les comportements fluctuants, les difficultés familiales ou scolaires, le développement de centres d’intérêt « étranges »… Ce ne sont pas forcément des preuves de schizophrénie. Il peut s’agir d’une puberté plus difficile que la moyenne. Mais, quand ces signes persistent, il est recommandé de ne pas les ignorer.