Le lait n’est pas un aliment comme les autres. Les produits laitiers doivent subir de nombreux traitements avant d’être commercialisés. De sa collecte jusqu’à son arrivée sur les rayons des supermarchés, le lait doit être conditionné selon certaines normes afin de prévenir le développement des micro-organismes pathogènes.
Technique de conservation du lait
En France, l’industrie laitière génère plus de 4 milliards d’euros de bénéfices chaque année. Ce secteur ne connait pas la crise et plusieurs sociétés se partagent ce marché. Néanmoins, se lancer dans ce domaine n’est pas aussi simple qu’on le pense. Effectivement, l’établissement doit respecter des normes très strictes afin de garantir la qualité du produit.
Il faut savoir que le lait est un milieu de culture idéal. Les bactéries pathogènes peuvent facilement s’y développer. Les producteurs ainsi que les usines de transformations doivent prendre certaines précautions afin d’écarter les risques de contamination.
Après la collecte, le lait sera stocké dans des citernes spécifiques. Toutefois, ce liquide se détériore rapidement à cause de la présence des ferments lactiques.
Il a donc fallu mettre au point une technique pour prolonger la durée de conservation. Les professionnels ont souvent recours à la pasteurisation. Ce procédé permet d’éliminer les éventuels micro-organismes nuisibles à l’homme sans pour autant impacter sur la qualité et le goût du lait. Pour cela, il faut le chauffé à une température variant entre 72 et 85 °C pendant 15 à 20 secondes. C’est au terme de ce traité qu’on obtient du « lait frais » très utilisé dans la fabrication de yaourts et de fromages. D’autres traitements seront également nécessaires selon la nature du produit fini.
Les procédés en amont
Les éleveurs occupent aussi une place importante dans le traitement du lait. Ils doivent absolument surveiller la santé de leurs animaux. Ces derniers peuvent contracter des maladies qui nuiront aux apports nutritionnels du produit fini. Il est donc crucial d’adopter un système de contrôle de qualité du lait. Il existe actuellement plusieurs méthodes permettant d’avoir une analyse fiable. Néanmoins, le dépistage de l’amyloïde reste la meilleure solution. Les glandes lactifères atteintes par une infection sécrètent cette substance.
Un taux anormalement élevé d’amyloïde est le signe d’une mammite. Il s’agit d’une affection qui touche généralement les pies de vache et c’est un vrai fléau pour l’industrie laitière. Le comptage des bactéries est aussi une alternative envisageable.
Désormais, il est devenu assez simple d’évaluer la qualité du lait. Certaines sociétés proposent des testeurs très faciles à employer. Ces produits se présentent sous la forme de liquide à verser dans le lait. Si le mélange change de couleur, on est face à une contamination. Pour se procurer ces substances, il suffit de passer commande auprès d’un fournisseur spécialisé. Certaines entreprises sont maintenant présentes sur internet.