L'IHU innove avec son nouveau protocole de diagnostic de la tuberculose

Inauguré le 27 mars à Marseille, par Didier Raoult le pôle infectieux de l’Institut Hospitalo-Universitaire - IHU de Marseille - est la première infrastructure de recherche infectieuse en Europe. Il regroupe en son sein un laboratoire de recherche et de diagnostic des maladies infectieuses, un service de surveillance épidémiologique, des salles d’hospitalisation ainsi que des startups.

 

L'IHU synonyme de partage au service du progrès

Laboratoire IHU Marseille 

En regroupant des unités de diagnostic, d’hospitalisation, de recherche et de surveillance épidémiologique dans une seule infrastructure, le projet « Méditerranée Infection » de l’IHU est unique en Europe. L’objectif est de concentrer tous les moyens de lutte contre les maladies infectieuses pour faire avancer la science.

 

Le bâtiment de 27 000 m², répartis sur quatre niveaux fourmille d’activités. Étudiants, scientifiques et entrepreneurs partagent leur savoir-faire pour mieux comprendre, mieux prévenir, et traiter efficacement les maladies infectieuses. Leurs principaux efforts sont majoritairement orientés sur les trois maladies infectieuses les plus mortelles : Le VIH, le paludisme et la tuberculose.

 

Des résultats concrets

 

 

L’IHU Marseille aspire à devenir un pôle attractif mondial en ce qui a trait aux maladies infectieuses. Depuis sa création, il attire de plus en plus de chercheurs et d’étudiants avides de connaissances dans le domaine infectieux. L’institut met à leur disposition des équipements à la pointe de la technologie pour les aider dans leur travail de recherche.

Les acquis développés au sein de l’IHU sont concrétisés par des projets industriels visant la création et la promotion de produits de la prévention et de traitement des maladies infectieuses. Une valorisation réelle des résultats de recherches est réalisée au sein des startups abritées par l’Institut.

 

Une innovation permanente

 IHU Marseille pôle innovant

L’IHU Marseille ne cesse d’innover depuis sa création. L’établissement a mis au point un nouveau protocole de culture de Mycobacterium tuberculosis, en optimisant le milieu de culture et les conditions d’incubation. Désormais, les souches qu’ils reçoivent sont analysées par autofluorescence, une méthode qui leur permet de détecter des petites colonies. Ils peuvent ainsi obtenir des résultats sur la sensibilité des mycobactéries aux antituberculeux en un temps record.

 

L’IHU de Marseille est donc à ce jour le seul établissement au monde à pouvoir diagnostiquer la maladie tuberculeuse et prescrire un antibiotique efficace en 4 jours seulement, la moyenne étant de 12 jours. Dans le cas d’une infection tuberculeuse latente, les signes cliniques ne se sont pas encore manifestés. Il est donc primordial de dépister la maladie avant que les symptômes ne surviennent. Douleurs respiratoires, toux, fièvre et crachats entraînent une hospitalisation immédiate de la personne atteinte au sein des unités d’hospitalisation de l’IHU.

 

Un emplacement stratégique

 

L’emplacement du centre de recherche en maladies infectieuses joue un rôle majeur dans sa réussite. Ville internationale qui attire des étudiants du monde entier, Marseille est aussi la porte Sud de la France.

 

 

 

Le directeur de la fondation, Didier Raoult, souligne que « Marseille est la porte du Sud et de l’Orient et que c’est par là que les maladies passent ».

 

 

 

L’IHU a d’ailleurs découvert et étudié de nombreux microbes, virus et bactéries. Il se targue même d’être le premier à avoir décrit les virus géants. Des résultats prometteurs qui font déjà rayonner l’Institut à l’échelle internationale.